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24 juin 2013

LAZULI

Bonjour  avec le denier dvd du groupe

Sans titre 1

    Le dernier dvd du groupe :

     ARTICLE PRIS SUR LE FB  DE LAZULI

Chronique du DVD à paraître dans le Big Bang de juillet. Allez, je vous la file en exclusivité :-)
LAZULI Live@L’Abeille Rôde L’Abeille Rôde 145’
Et si Lazuli était le meilleur groupe de rock français de la décennie ? D’album en album, le gang des frères Léonetti n’a en effet jamais cessé de progresser, offrant avec « 4603 Battements » son meilleur opus, alors que son prédécesseur, « Réponse Incongrue A L’Inéluctable », était déjà hors normes. « Progressif », Lazuli l’est surtout désormais dans sa capacité de fusion d’influences musicales multiples en un style immédiatement reconnaissable : rock et hard rock, world music, chanson française sophistiquée façon William Sheller et progressif « tellurique » évoquant de ci de là Magma ou King Crimson, sans que la formation cependant se départisse jamais d’un sens mélodique imparable.
Groupe de scène, Lazuli a très tôt réalisé des enregistrements de ses concerts (dès 2006 avec un DVD en bonus du fabuleux CD studio « En Avant Doute » publié chez Musea, puis en 2008 avec « Six Frenchmen In Amsterdam-Live At Paradiso »).
« Live@L’Abeille Rôde » témoigne de l’expérience du combo par une captation modèle du genre, en trois temps trois mouvements : 90 minutes enregistrées live en novembre dernier dans leur studio, une demi-heure au festival de Loreley et au Prog Festival de Veruno en 2012, et un quart d’heure acoustique (auquel on se doit d’ajouter un générique final de cinq minutes passablement désopilant).
On peut rester sceptique a priori devant le principe de l’enregistrement live sans public pour un groupe de rock, d’autant que Lazuli fait partie de ces formations dont les concerts emportent leurs spectateurs dans un tourbillon de puissance éminemment « participatif » (voir leur prestation exceptionnelle lors du dernier Prog’Sud). Force est de reconnaître ici la pertinence de ce choix : disposés en cercle, les cinq « lazuliens » font étalage d’une complicité et d’une cohésion très impressionnantes, marquée par les regards, les sourires (et les rires éventuels avant ou après l’enregistrement). L’intégralité de leur dernier disque est revisitée, ainsi que cinq morceaux d’« En Avant Doute » et deux de « Réponse Incongrue A L’Inéluctable ».
La captation, on y insiste, est quasi parfaite : les quatre opérateurs italiens (et oui !) alternent les plans fixes de chaque musicien de façon équilibrée, le plus souvent de manière rapprochée. Les soli sont filmés au plus près; l’harmonie entre musique et filmage va très loin : sur « La Valse A Cent Ans » par exemple, chanson mélancolique et douce, le montage est dominé par des fondus enchaînés, donnant une fluidité délicate à l’ensemble. Les gros plans sur les visages et sur les instruments sont toujours pertinents. On profite ainsi au maximum du travail de Claude Léonetti à la Léode sur des morceaux comme « Je Te Laisse Ce Monde » (exemple parmi beaucoup d’autres) ou encore « L’Arbre », où elle est utilisée comme une guitare synthé et contribue puissamment à la touche arabisante du morceau, sans parler de son « duel » époustouflant avec la six-cordes précédant le final.
Le choix des chansons permet d’apprécier la variété des talents du combo : au hasard les harmonies vocales sur « Ouest terne », la capacité de Romain Thorel à délaisser les claviers pour la batterie sur « Le Miroir Aux Alouettes » (sacré exploit !), la performance vocale « habitée » de Dominique sur l’anthologique « Capitaine cœur de miel », celle de Gédéric au tournevis (ben oui !) sur « Saleté De Nuit » (on s’épargne l’inventaire de ses soli magistraux, jamais convenus ni prévisibles).
Mais ces compositions hautement jouissives et ambitieuses se fondent toujours dans un ensemble soudé, d’une parfaite cohésion, ce que l’on ressent tout spécialement dans des montées en puissance à couper le souffle (« On Nous Ment Comme On Respire » et évidement « Les Malveillants », mais aussi « L’Azur » et tant d’autres).
Cerise sur le gâteau, une section de cuivres est invitée sur « Mal De Chien » (pour un résultat SUBLIME) et un sextet de cordes sur « Festin Ultime », les deux dirigés par Romain Thorel (un touche à tout de génie, décidément). Un travail de montage remarquable entrelace les performances de ces musiciens avec celle du groupe d’une manière parfaite, au point qu’on croirait qu’ils jouent ensemble depuis la nuit des temps.
Les performances en festival permettent une comparaison enthousiasmante avec leurs alter-egos studio pour « Le Miroir Aux Alouettes » et « Les Malveillants », qui clôt de manière dantesque leur concert allemand. Signe de l’enthousiasme des spectateurs, les trombes d’eau qui s’abattent sur eux durant ce titre ne semblent pas les faire fuir le moins du monde… Le film se concentre sur les musiciens plus que sur le public, et là encore un montage intelligent, dynamique mais pas trop nerveux, permet d’apprécier les performances de chacun ; le son est d’ailleurs très correct, surtout pour un enregistrement en plein air…
A Veruno le groupe nous offre « Neuf Mains aux Marimba », une performance collective sur l’instrument habituellement tenu par Vincent Barnavol. Jolie performance, égayée par les facéties de Gédéric et Dominique au premier plan.
Le quart d’heure acoustique qui clôt le DVD a un savoureux parfum cévenol. Citons, entre autres, les fort jolies harmonies vocales sur « L’Essentiel » et une magistrale improvisation au piano à queue de Romain sur le thème de « La Valse A Cent Ans », qui laissera les claviéristes amateurs rêveurs. Comme la formation, si elle prend certes sa musique au sérieux, ne manque en rien d’humour, elle nous gratifie d’un générique à mi distance du bêtisier et de la blague collective, très efficace d’ailleurs.
On ne sait pas trop pourquoi ce groupe phare n’est pas (encore ?) reconnu à sa juste valeur au niveau international (ah, si une major désintéressée pouvait seulement les signer !). On sait en revanche que le travail sur ce DVD incontournable est de tout premier ordre, le filmage et le son rendant justice à des compositions puissantes et intenses, aux textes intelligents et poétiques. On a, ce qui est rare, le sentiment de rentrer un peu dans l’intimité du combo, de manière conviviale, de partager aussi ses fous rires et son enthousiasme.
Un sans faute ! Vivement la suite !!!!
Philippe Arnaud et Bertrand Pourcheron

Bonne lecture et abonnez vous à :
BIG BANG
17 AVENUE DE LA MONTA
38120 SAINT EGREVE
lol
 
 
pour une fois  il y a beaucoup de texte, mais qui pourrait dire aussi bien, ce que nous ressentons pensons, de ce fabuleux disque .
voir le site :

clic121

 

Bisous à tous  

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Commentaires
T
Fan de rock, et surtout du métal/hard, je vais aller voir! Mais tu m'as renvoyée à un autre groupe.... français, il y a ohhhhhhhh mince....40ans!!!! Bon je file hein lol!!!
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N
:D :) :p :roll: 8) <br /> <br /> il y en a deux autres sur deux autres revues <br /> <br /> bises
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C
Oui, il est bien cet article ;)
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